La Russie « pourrait être considérée en défaut de paiement » si elle ne paie pas deux échéances en dollars avant le 4 mai 2022 (fin de la période de grâce) selon la branche investisseurs de l’agence Moody’s.
Malgré les sanctions contre la Russie, elle a réussi à écarter le danger d’un défaut de paiement pendant plusieurs semaines. Du côté du Trésor américain, il permettait l’utilisation de devises étrangères détenues par Moscou à l’étranger pour régler des dettes extérieures. Pourtant, le ministre américain a durci les sanctions contre la Russie et n’accepte plus le fait que des dollars détenus par Moscou pourraient être utilisés pour payer des dettes dans des banques américaines.
Navalny appelle à un « front de l’information » contre Moscou
Ce jeudi, Alexeï Navalny, un opposant russe emprisonné, a appelé sur Twitter les géants technologiques occidentaux à ouvrir un « front de l’information » par le biais de campagnes publicitaires destinées à atteindre les Russes.
Pour cela, il a annoncé : « J’exhorte le président des Etats-Unis, Boris Johnson, la commission européenne, Ursula Von Der Leyen, Mark Zuckerberg (..) à trouver de toute urgence une solution pour écraser la propagande de Poutine, en utilisant les opportunités de la publicité sur les réseaux sociaux ».
Depuis le début de l’invasion en Ukraine, les réseaux sociaux occidentaux tels que Twitter et Instagram ont été bloqués par les autorités russes. En effet, les autorités russes ont vivement renforcé leurs pressions et leur arsenal juridique afin de contrôler la communication sur le conflit qui pourrait menacer d’infliger des peines allant jusqu’à 15 ans de prison en cas de diffusion de « fausses information » sur l’armée russe.
Après avoir accusé Youtube de diffuser des « fausses informations » sur les forces russes, le gendarme des télécoms Roskomnadzor a également interdit récemment Google de faire de la publicité pour ses services dans le territoire russe.
La CIA parvient de certains risques nucléaires posé par Poutine
Ce jeudi, le chef de la CIA a estimé que le président russe Vladimir Poutine a eu recours à une arme nucléaire tactique ou à faible puissance dans le territoire ukrainien.
Pour cela, William Burns a déclaré lors de son discours à Atlanta : « Vu qu’il est possible que le président Poutine et les dirigeants russes sombrent dans le désespoir, compte tenu des revers qu’ils ont subis jusqu’ici d’un point de vue militaire, aucun de nous ne peut prendre à la légère la menace que représente le recours potentiel à des armes nucléaires de faible puissance ».
Ainsi, ce patron de l’agence de renseignement américaine a ajouté : « … nous n’avons pas vraiment constaté de signes concrets comme des déploiements ou des mesures militaires qui pourraient aggraver nos inquiétudes ».
Cinq personnes ont été tuées dans le Donbass
Au cours des 24 dernières heures à compter jeudi dernier, cinq personnes ont été tuées à la suite d’une explosion à Donbass, dans l’Est de l’Ukraine. Apparemment, cette explosion n’a entraîné ni dégât ni blessé, selon la présidence ukrainienne.
Depuis la fin du mois de mars, Donbass, partiellement sous le contrôle des séparatistes prorusses depuis 2014, est une cible prioritaire des forces russes.
« Des explosions ont été entendues dans le district de Vassylkiv (au sud-ouest de Kiev. Selon la première information, la défense antiaérienne est entrée en action » d’après le point quotidien de la présidence ukrainienne.
Ainsi, Oleksandr Pavliouk, gouverneur de cette région, a déclaré sur son Instagram que les alertes antiaériennes ont ralenti à plusieurs reprises depuis jeudi soir dans la région de la capitale. Malgré le retrait des troupes russe dans la région de Kiev vers fin mars, les menaces aériennes y restent assez fréquentes.
Du côté de Volodymyr Zelensky, il a averti que le Donbass est la « cible principale » de l’armée russe. En outre, il a ajouté dans son message vidéo rituel du soir : « Les navires russes ne peuvent qu’aller au fond », alors que, selon Kiev, le vaisseau amiral russe en mer Noire a coulé après avoir été touché par un missile ukrainien.
Un homme politique russe inculpé aux USA
Alexandre Babakov, un homme politique russe, déjà visé dans le passé par des sanctions internationales, et deux de ses collaborateurs ont été accusés pour des opérations illégales d’influence et de propagande hostiles à l’Ukraine dans le territoire des États-Unis, selon les procureurs à New York.
Cet homme politique russe et ses deux collaborateurs sont soupçonnés d’avoir agi sous couvert d’une ONG pour mener leurs aérations depuis 2012.